- jeu. mars 21, 2024 12:42 pm
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Bonjour tout le monde !
J'espère que vous allez bien tout comme vos dos !
Ce mois ci, j'ai fêté mes 1 an postopératoire. Alors, ce n'est pas l'heure du bilan parce qu'on n'en a jamais fini avec cette fichue scoliose, mais il est temps de faire un debriefing, comme à mon habitude ! Autant vous prévenir de suite, ça va être long !!!
Et oui, un an, ça peut paraitre lointain, voire presque de l'histoire ancienne, pourtant pour moi, c'est comme si c'était hier.
Je me rends compte que le parcours a été très long, avec des hauts et des bas et qu'il a fallu serrer les dents pour surmonter cette tempête. Malgré tout, j'éprouve une immense fierté d'avoir traversé cette épreuve et certes il y a encore du chemin mais le plus dur est passé.
Mon rendez-vous des 12 mois postopératoires s'est très bien passé : à la radio, rien à signaler ! Pour rappel, avant l'opération, j'étais à 82° en dorsaleet 55° en lombaire il me semble. Après l'opération (T2 à L4), je suis désormais à 30° et des poussières en dorsale. Comme m'a dit mon chirurgien, j'ai retrouvé mon dos de jeune femme car j'avais été diagnostiqué à 45° lors de la mise en place du traitement orthopédique. Il m'a dit aussi que je n'étais qu'a mi parcours car il faut 2 ans pour tirer les bénéfices de l'opération. Il m'a encouragé à ne rien lâcher et à continuer le renforcement musculaire, la marche, le vélo d'appartement, etc... Me voilà sportive malgré moi !
Ma cicatrice est "belle", non inflammatoire et s'est beaucoup affinée. Il faut dire que jusqu'à mes 8 postopératoires, j'en ai mis des crèmes pour la nourrir !
Je lui ai également fait part de certaines douleurs résiduelles dont un "point" douloureux en bas à gauche qui ne me lâche pas et qui serait d'origine musculaire, une "barre" au niveau des lombaires mais il m'a dit que vu mon âge, il n'aurait pas fusionné jusqu'au bassin et enfin une gêne/douleur entre les omoplates qui seraient due aux fixateurs d'omoplates et qui devraient finir par passer et effectivement, je ressens moins cette gêne.
J'ai également toujours une très légère insensibilité au milieu du dos (je m'en rends compte quand je passe le pommeau de douche sur cette zone).
Il m'arrive parfois d'avoir des fourmis dans la cuisse droite mais pas de perte de sensibilité ou autre liés à ça.
Bref, tous ces maux restent gérables et la position couchée me soulage bien.
Par contre, je traîne toujours cette fatigue, surtout l'après midi. Peut-être que j'en fais trop le matin ? Pourtant, je fractionne les tâches ménagères sinon aïe aïe.
Sinon, j'ai bien progressé depuis le centre de rééducation, c'est indéniable. J'ai beaucoup gagné en mobilité au niveau des omoplates (je peux à nouveau faire mon brushing !), en amplitude au niveau des hanches (je baisse bien mon buste en avant), je marche avec beaucoup plus de fluidité aussi. J'arrive à porter du poids (panière de linge sale par exemple ou mon chien lol). Lors des séances de kiné, je fais beaucoup d'exercices au sol (je tiens 1 minute en gainage latéral et de face !). J'arrive à m'asseoir par terre aussi !
Sinon, je poursuis mes 3 séances de kiné par semaine (j'y vais à pieds : 30 min aller retour) et je vais marcher 30 min toutes les après-midi avec mon chien, mon fidèle compagnon, mon garde malade ! Les jours où je n'ai pas kiné, je fais mes exercices à la maison (je travaille beaucoup les bras pour les omoplates, les abdos/muscles profonds et les jambes).
Je suis toujours en arrêt maladie (encore 2 mois) et par la suite, si ça va de mieux en mieux , je reprendrai à mi-temps thérapeutique. J'avoue que j'appréhende un peu le retour au travail mais on verra bien, je ne veux pas me stresser à l'avance.
Physiquement, mon buste, après l'opération, était décalé par rapport au bassin. Le fait d'avoir repris du poids et du muscle ont joué sur cette asymétrie qui s'est un peu estompée. Ça reste malgré tout complexant pour moi. Ma gibbosité est moindre mais reste malheureusement présente. La cicatrice ne me pose pas de problème, je l'assume pleinement et je dirais que j'en suis même "fière", c'est ma blessure de guerre on va dire !
Psychologiquement, je trouve que ça m'a transformé aussi. J'ai l'impression de ne plus être la même, de ne plus avoir la même philosophie de vie.
Est-ce que vous avez ressenti ça aussi ?
Bref, à un an postopératoire, on peut dire que j'ai bien évolué bien progressé. J'ai toujours cette fatigue qui peine à partir et des douleurs résiduelles mais j'ai confiance en l'avenir.
Dites moi en retour comment était votre forme physique et psychologique à un an postopératoire, ça m'intéresse aussi.
A bientôt !