Coucou à toutes... (ou à tous.. Je ne sais pas si nous avons des hommes parmi nous...)
Merci pour vos réponses, ça me fait TRES plaisir de me retrouver parmi vous..
Non, au niveau des douleurs, elles sont quasi inexistantes, je refais des choses comme une demoiselle parfois... A d'autres moments, j'oublie tellement que mon dos me fait un bon rappel à l'ordre et là, je me calme direct !!
Concernant mon devenir.. Je viens de recevoir il y a quelques jours un courrier recommandé de mon Directeur stipulant qu'il me convoquait pour "envisager" un licenciement.. Je l'ai eu dans le même temps au téléphone 3 fois, la première m'a fait fondre en larmes en raccrochant tant il avait été sec.. Les 2 autres fois il s'était un peu radouci et je l'ai rencontré jeudi dernier à 10h.
Je lui ai dit que je souhaitais vivement reprendre mon travail (pour info, nous ne nous somme pas quitté lors de mon arrêt en de très bon termes..)..
Il a été surpris et choqué qu'après 2 ans et demi d'absence, non seulement je n'avais donné aucune nouvelle mais en plus je voulais revenir travailler... C'est à peine s'il a pris d'intérêt sur ce que j'avais pu vivre durant tout ce temps... Je lui ai dis que je revenais de loin et que pour moi maintenant, le principal était que je pouvais marcher et surtout que j'étais en vie.. Je lui ai glissé que j'étais travailleur handicapé, il n'a pas relevé, et lui ai glissé aussi que la date butoire des 3 ans était au 8 juin (et non maintenant)..
Il m'a demandé de ne pas le prendre à la gorge et lui laisser le temps de réfléchir à la situation, je lui ai indiqué que je pouvais comprendre la difficulté de retravailler ensemble et que de mon côté j'étais ok pour une éventuelle mutation dans une autres structure..
Je lui ai bien démontré ma motivation.. Mais franchement, j'ai eu plus que l'impression de me justifier et limite de devoir demander pardon pour mon absence, ça me met en colère !!
Donc, en fait, voilà les questions que je me pose en ce moment, tout tourne dans ma tête, je ne sais pas quoi faire..
Voici les possibilités :
- A la sécurité sociale, on m'a indiqué qu'au terme des 3 ans d'arrêt, je passerai en invalidité (mais apparemment c'est 50 % du salaire)...
- Je peux reprendre sinon en temps partiel thérapeutique (ce qui est un bon moyen de reprendre tranquillement en attendant le rétablissement final)
Si je reprends en thérapeutique, ça voudra dire : je reste dans mon entreprise dans laquelle je suis depuis 16 ans, dans laquelle je ne peux pas évoluer, dans laquelle j'ai un salaire au ras des pâquerettes pour un poste d'Assistante de Direction, avec un Directeur qui ne souhaite pas spécialement me revoir, et dans une structure que je souhaite quitter depuis longtemps pour pouvoir évoluer ailleurs, apprendre et faire partager mes connaissances dans une autre entreprise.. Et même en cas de mutation, ça pourrait être bien, mais ce ne sera qu'une petite structure et il n'y en a que quelques unes près de chez moi, sinon c'est à plus d'une heure de route matin et soir (dur dur pour le dos, voire impossible)..
Alors je me demande si, à 39 ans, et à la vue de la situation, je ne devrais pas revenir sur ce que je lui ai dis et me laisser me licencier au terme des 3 ans, toucher les indemnités de licenciement pour inaptitude pour pouvoir avec l'aide de mon statut de travailleur handicapé, trouver un autre travail ailleurs, dans la fonction publique par exemple..
MAIS... S'il me licencie, je passe en invalidité ou je bascule sur les assedics ?? Si je bascule sur les assedics, je perds tous droits à l'invalidité car ce statut arrive uniquement au terme de 3 années d'arrêt maladie..
Ça pourrait peut être ENFIN me permettre de quitter ce travail qui me pèse et pouvoir rebondir ailleurs et m'épanouir enfin, sachant que j'ai un bon CV, mais que des postes tels que le mien, ça ne court pas les rues..
Et si je ne trouve pas de nouveau poste...??? Le simple fait de me dire que je suis soit en invalidité ou au chômage ma tétanise..
J'ai l'impression d'être à un croisement de ma vie et de devoir prendre une décision comme si je faisais un coup de poker, ça passe ou ca casse.. Ne faut-il pas que je tente le coup ?? C'est peut-être le moment, c'est peut être une chance... Ou alors non et dans ce cas, je me casse le nez..
Voilà, maintenant, je suis en attente de la réponse par écrit de mon Directeur, et dans le même temps, je devrais partir en rééducation quelques semaines, mais je ne sais plus car le terme approche, une décision va devoir être prise, est ce que c'est le moment de partir en rééducation alors que je ne connais pas encore les suites de mon rdv au travail..??
J'ai la tête à l'envers... J'ai très très envie de retravailler, car depuis que les douleurs ont quasi cessé, je ne supporte plus d'être à la maison, je m'ennuie et me renferme+++.
Mais je souhaite du changement, j'aimerais avoir la force de dire basta, je quitte tout et je recommence ailleurs... D'autre l'ont fait, pourquoi pas moi..?? Je vaux plus que ce travail, je peux faire mieux ailleurs...
Donc, rééduc ? pas rééduc ? invalidité ou chômage ? temps partiel thérapeutique dans mon ancien travail ou mutée ???
J'ai commencé à lire les rubriques concernant les aides, j'ai d'ailleurs ajouté mes réponses de notifications de la MDPH pour info.. Je vais continuer à lire pour essayer de trouver une solution grâce peut être à d'autres personnes étant ou ayant été dans mon cas...
Voili voilou...
Mais sinon, oui, oui, oui, je vais beaucoup mieux.. Côté moral, par contre, je sens bien que je ne suis pas solide..
Pour info, j'ai été très choquée hier soir, car j'ai voulu relire ce que nous nous étions dis sur mon histoire durant ces derniers mois... Et.. Et... Et... Ce doit être à cause des fortes doses de morphine, eh bien, en relisant, je ne me souvenais de rien du tout, d'aucuns de mes textes ni des vôtres, j'ai eu l'impression de tout lire pour la première fois... J'en ai discuté avec mon conjoint, il m'a dit que oui, effectivement, je lui parlais de vous, je lui lisais ce que j'écrivais et ce que vous me répondiez, mais qu'à l'époque j'oubliais tout au fur et à mesure, et là, je n'ai pas terminé de tout relire, mais je découvre même ce que j'ai écris moi même... C'est déstabilisant à quel point la mémoire a pu être affectée..
Voila...Ravie de vous retrouver...
Et c'est avec une fois de plus un grand roman que je vous embrasse fort et vous souhaite à toutes un excellent dimanche..
A très bientôt, à très très vite,
Vaireaux