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L'IMR a démontré à la fois que les os sont tout de même en santé, aucune maladie cachée (yé!) mais que les disques sont affaissés (L4 et cie). D'où l'origine de mes principales douleurs, et tout le reste qui était envisagé se confirme. Donc, opération recommandée, enlever un bout de vertèbre, remettre des tiges, redonner une courbe naturelle au corps (enfin, une courbe)... ainsi redresser et limiter les tensions.
Mais avant: entraînement physique, piscine prescrite tous les jours, alimentation exemplaire: cardio et sang au maximum de leur forme, muscle aussi... et poid santé (je suis dedans, mais à la limite maximale, cela ne suffit pas à mon medecin).
Lorsque je serai prête, l'opération sera planifiée en trois ou quatre mois. Mais... convalescence d'un an sans travail et activité extérieure officielle. (euh.. je suis du genre hyperactif... !) Opération plus importante que mes deux précédentes (est-ce possible?), à prévoir: hémoragie importante, donc transfusion assurée, possibilités de: paralysie partielle temporaire ou permanente, perte de sensibilité temporaire ou permanente des membres inférieures, mauvaise prise de la greffe qui demanderait une nouvelle opération, mauvaise guérison de la plaie, infection (normal quand réoppéré plusieurs fois dans le même tronçon- ça fera la troisième), interdiction de prendre mes jeunes enfants pour un temps indéfini (voire jamais- non mais...), impossibilité d'être active à la maison pour plusieurs mois, au moins un où j'aurai besoin d'assistance 24 h par jour à prévoir, arrêt des études (je me réoriente en traduction, il faut ce qu'il faut, mais je le finis ce bac un jour!) etc. etc. etc.
Bon, bonne nouvelle: pas de corset en vue, non mais, j'ai donné déjà, et c'est chiant, non? ;)
Alors, réflexion amorcée avec mon conjoint et ma physio, ma famille et moi-même. Voici où on en est: j'ai de bons résultats actuellement avec ma physio et la piscine (depuis une semaine la piscine fait toute une différence, je vous le recommande fortement, sérieux!)... Mes douleurs sont réduites énormément, et je recommence à marcher sans canne avec presque désinvolture (il faut pas trop que j'oublie que j'ai un dos en verre brisé, car le déhanchement à outrance peut me faire mal, mais je savoure tout de même cette nouvelle liberté dans la marche, bonheur!) Donc, une belle discussion avec ma physio à la lumière de ma rencontre avec le chirurgien m'ont dressé ce portrait: j'envisage me faire opérer (tout le monde, même physio, dit que cela deviendra inévitable), mais pas d'urgence. Je savoure pour le moment cette liberté renouvellée, la douleur diminuée (quand la fibromyalgie m'oublie un peu) et je m'exerce à un corps des plus en santé. Ensuite, disons d'ici mes quarante ans (ce qui me laisse jusqu'à six années encore), lorsque mes enfants seront plus autonomes, (ce qui est, je sais, relatif), je pourrai passer au bistouri. J'aurai réétabli ma nouvelle carrière, terminé mes études, et terminé de donner les bains pliée en quatre à bouts de bras... Tout cela, donc: les assurances collectives du travail, l'autonomie des petits et mon corps rendu athlétique, seront autant de facteurs qui m'aideront à passer au travers de l'expérience qui m'attends.
Voilà...
Je ne sais ce que vous en pensez, moi je commence à redevenir zen...
(j'aurais pas voulu écrire jeudi soir dernier, ni vendredi... vertige immense, peur et mur de marbre dans mon avenir... maintenant ça va mieux, je vois autrement)
Alors, nageons pendant qu'on le peut encore!
Et courage à toutes celles qui cheminent aussi vers un mieux être, pas à pas!