- ven. avr. 22, 2016 11:55 am
#287968
Bonjour à tous ,
Je reviens vers vous après quelques mois pour vous donner des nouvelles . Je n'ai à ce jour toujours pas repris le travail, les douleurs sont toujours hyper handicapantes au quotidien...
Le chirurgien que j'avais rencontré en décembre avait préconisé " un stage de ré entraînement à l'effort " en étant hospitalisée 4 semaines dans un centre de rééducation à Bois Guillaume. Pour lui c'était le seul traitement possible pour essayer de réduire les douleurs. Même si ma scoliose est passée de 36 à 44°, elle reste équilibrée , et l'opération n'est pas conseillée dans mon cas. On ne peut non plus intervenir sur mon arthrose cervicale et lombaire avancée sans risquer d'aggraver la pression sur les courbures , donc seule issue , remuscler afin de limiter les douleurs .
Après un RDV avec le médecin du centre qui devait valider ou non mon dossier d'entrée ( apparemment on ne rentre pas sur ce genre de programme comme ça !), il a été décidée que j'intègre le centre du 9 mai au 6 juin en ne rentrant chez moi que le week end .
J'appréhende fortement cette période à venir. La séparation avec mes enfants , l'organisation de la maison ( même si ma mère va venir 1 mois à la maison pour assurer le relai auprès de mon conjoint ) , être avec du monde toute la journée , les exercices physiques alors que je suis peu sportive et encore moins depuis mon arrêt de travail ! Bref , je stresse ! La cerise sur le gateau pour moi qui suis assez solitaire , c'est que normalement dans ce programme on est par groupe de 6/8 personnes et que les chambres particulières ne sont pas autorisées . J'ai essayé d'insister auprès du médecin en lui disant que j'avais beaucoup de mal à l'idée de ne pas pouvoir me retrouver en intimité pendant 4 semaines, et que j'angoissais beaucoup . Elle a alors émis l'hypothèse que sur avis médical , elle pourrait envisager de me laisser en chambre particulière. Mon médecin traitant a fait un courrier mais je n'ai aucune garantie . Je sais que ça peut paraître bête de s'inquiéter pour ca , mais c'est une question de tempérament , et je sais que 4 semaines de cohabitation seront trop difficile pour moi, en plus de la séparation avec mes enfants, mon mari, la douleur physique , etc ...
Le médecin m'a aussi dit qu'il ne fallait pas penser que je n'aurais plus mal, mais l'objectif est de mieux gérer la douleur ... Mouaich... Pas très motivant tout ça !
Mais bon, pas le choix , alors je me lance en espérant que tout cela m'aide à reprendre le travail dans de bonnes conditions. En attendant j'alterne activités ménagères , kiné et moments de repos sur mon coussin chauffant avec les électrodes prescrites .
A 38 ans , j'espérais autre chose dans ma vie que ce train train un peu déprimant , d'autant plus que comme rien ne se voit , je trouve le regard des autres pesant ... Je finis par me demander si je ne m'écoute pas trop , ne serais je pas qu'une fainéante finalement ? Apres tout , d'autres ont bien pire et n'en font pas tout un plat et continuent à bosser , etc ....
Bon je m'arrête là , comme vous l'aurez compris , le moral est fluctuant ( comme les douleurs !), alors j'espère juste qu'après le centre , j'aurais gagné des muscles , du bien être et la pêche !
Merci à ceux qui aurons pris le temps de me lire.
A bientôt.
Aurelia
Je reviens vers vous après quelques mois pour vous donner des nouvelles . Je n'ai à ce jour toujours pas repris le travail, les douleurs sont toujours hyper handicapantes au quotidien...
Le chirurgien que j'avais rencontré en décembre avait préconisé " un stage de ré entraînement à l'effort " en étant hospitalisée 4 semaines dans un centre de rééducation à Bois Guillaume. Pour lui c'était le seul traitement possible pour essayer de réduire les douleurs. Même si ma scoliose est passée de 36 à 44°, elle reste équilibrée , et l'opération n'est pas conseillée dans mon cas. On ne peut non plus intervenir sur mon arthrose cervicale et lombaire avancée sans risquer d'aggraver la pression sur les courbures , donc seule issue , remuscler afin de limiter les douleurs .
Après un RDV avec le médecin du centre qui devait valider ou non mon dossier d'entrée ( apparemment on ne rentre pas sur ce genre de programme comme ça !), il a été décidée que j'intègre le centre du 9 mai au 6 juin en ne rentrant chez moi que le week end .
J'appréhende fortement cette période à venir. La séparation avec mes enfants , l'organisation de la maison ( même si ma mère va venir 1 mois à la maison pour assurer le relai auprès de mon conjoint ) , être avec du monde toute la journée , les exercices physiques alors que je suis peu sportive et encore moins depuis mon arrêt de travail ! Bref , je stresse ! La cerise sur le gateau pour moi qui suis assez solitaire , c'est que normalement dans ce programme on est par groupe de 6/8 personnes et que les chambres particulières ne sont pas autorisées . J'ai essayé d'insister auprès du médecin en lui disant que j'avais beaucoup de mal à l'idée de ne pas pouvoir me retrouver en intimité pendant 4 semaines, et que j'angoissais beaucoup . Elle a alors émis l'hypothèse que sur avis médical , elle pourrait envisager de me laisser en chambre particulière. Mon médecin traitant a fait un courrier mais je n'ai aucune garantie . Je sais que ça peut paraître bête de s'inquiéter pour ca , mais c'est une question de tempérament , et je sais que 4 semaines de cohabitation seront trop difficile pour moi, en plus de la séparation avec mes enfants, mon mari, la douleur physique , etc ...
Le médecin m'a aussi dit qu'il ne fallait pas penser que je n'aurais plus mal, mais l'objectif est de mieux gérer la douleur ... Mouaich... Pas très motivant tout ça !
Mais bon, pas le choix , alors je me lance en espérant que tout cela m'aide à reprendre le travail dans de bonnes conditions. En attendant j'alterne activités ménagères , kiné et moments de repos sur mon coussin chauffant avec les électrodes prescrites .
A 38 ans , j'espérais autre chose dans ma vie que ce train train un peu déprimant , d'autant plus que comme rien ne se voit , je trouve le regard des autres pesant ... Je finis par me demander si je ne m'écoute pas trop , ne serais je pas qu'une fainéante finalement ? Apres tout , d'autres ont bien pire et n'en font pas tout un plat et continuent à bosser , etc ....
Bon je m'arrête là , comme vous l'aurez compris , le moral est fluctuant ( comme les douleurs !), alors j'espère juste qu'après le centre , j'aurais gagné des muscles , du bien être et la pêche !
Merci à ceux qui aurons pris le temps de me lire.
A bientôt.
Aurelia