- lun. sept. 02, 2013 1:47 pm
#259286
Bonjour,
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... ntree.html
Chez nous, comme chez majorité de parents, les vacances se terminent et la rentrée se profile. Les enfants profitent des derniers jours de "liberté" et affutent doucement leurs affaires pour le grand jour. Cahiers, crayons et cartables sont fin prêts pour demain.
Une rentrée, même si cela ne fait pas toujours plaisir, c'est un moment à part dans une vie d'enfants. Cela fait partie des choses auxquelles ils ne peuvent pas couper. Alors, malgré le manque d'envie, ils font avec. Le blues des parents s'estompera doucement au fil des habitudes que reprendront les enfants. Dans un mois, il n'y paraîtra même plus.
Et puis, d'autres vont rester chez eux, faute de place quelque part pour eux. Etre un enfant handicapé n'est déjà pas chose aisée, ne pas pouvoir aller à l'école en plus, cela frôle l'inadmissible, l'injustice.
Justine m'a expliqué l'année dernière qu'il y avait une petite fille autiste dans sa classe. Cela l'a beaucoup marqué, comme les copains. Savoir qu'il y a des gens qui souffrent plus que soi apprend souvent les valeurs. Mais au-delà de cela, scolariser les uns avec les autres, ou même dans des établissements spécialisés quand les cas sont plus difficiles, cela permet d'avoir une vie sociale, un échange avec le monde, un partage. Des joies, des rires, des rêves d'enfants que l'on se fait le soir au coucher, quelquesoit le handicap. Un partage.
Alors, demain matin au réveil, je ferais un souhait pour tous ces mômes qui seront privés d'école et resteront chez eux. Loin des autres et du bruit des cours d'école. Et des fois, je me prends à rêver. Je me dis qu'à l'heure d'aller faire la guerre à l'autre bout du monde, au moment de payer un sportif plus cher que tout au monde, avant de créer n'importe quoi d'inutile, les gens "d'en haut", ceux qui nous dirigent, ceux qui sont riches prendront peut-être un jour un moment pour réfléchir à voir ce que l'on pourrait faire pour eux.
Cela, pour sûr, ce serait une belle rentrée...
Meilleures pensées,
Franck
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... ntree.html
Chez nous, comme chez majorité de parents, les vacances se terminent et la rentrée se profile. Les enfants profitent des derniers jours de "liberté" et affutent doucement leurs affaires pour le grand jour. Cahiers, crayons et cartables sont fin prêts pour demain.
Une rentrée, même si cela ne fait pas toujours plaisir, c'est un moment à part dans une vie d'enfants. Cela fait partie des choses auxquelles ils ne peuvent pas couper. Alors, malgré le manque d'envie, ils font avec. Le blues des parents s'estompera doucement au fil des habitudes que reprendront les enfants. Dans un mois, il n'y paraîtra même plus.
Et puis, d'autres vont rester chez eux, faute de place quelque part pour eux. Etre un enfant handicapé n'est déjà pas chose aisée, ne pas pouvoir aller à l'école en plus, cela frôle l'inadmissible, l'injustice.
Justine m'a expliqué l'année dernière qu'il y avait une petite fille autiste dans sa classe. Cela l'a beaucoup marqué, comme les copains. Savoir qu'il y a des gens qui souffrent plus que soi apprend souvent les valeurs. Mais au-delà de cela, scolariser les uns avec les autres, ou même dans des établissements spécialisés quand les cas sont plus difficiles, cela permet d'avoir une vie sociale, un échange avec le monde, un partage. Des joies, des rires, des rêves d'enfants que l'on se fait le soir au coucher, quelquesoit le handicap. Un partage.
Alors, demain matin au réveil, je ferais un souhait pour tous ces mômes qui seront privés d'école et resteront chez eux. Loin des autres et du bruit des cours d'école. Et des fois, je me prends à rêver. Je me dis qu'à l'heure d'aller faire la guerre à l'autre bout du monde, au moment de payer un sportif plus cher que tout au monde, avant de créer n'importe quoi d'inutile, les gens "d'en haut", ceux qui nous dirigent, ceux qui sont riches prendront peut-être un jour un moment pour réfléchir à voir ce que l'on pourrait faire pour eux.
Cela, pour sûr, ce serait une belle rentrée...
Meilleures pensées,
Franck