- mer. juil. 15, 2009 5:01 am
#145432
Parce que je suis poète, que je suis loin de vous tous, que j'ai envie de vous faire des cadeaux, et que je suis une artiste qui aime provoquer les rencontres et les échanges sur tous les plans... parce que la scoliose m'a fait écrire beaucoup, beaucoup beaucoup... J'ai envie de partir ici un sujet artistique: sentez-vous libres de venir y verser vos mots... de venir y lire des jolies choses, des choses dures, des choses qui font du bien... ou qui défoulent!
J'ai posté ce poème dans mon histoire, mais le voici à nouveau, ce sera le premier d'une tradition, je l'espère, si je ne vous ennuie pas!
Une ode à la vie par un silence de soi
Je marche sur la neige maculée
De flocons purs, finement ciselés
Je traîne mon nouveau-né
Aux yeux azur liberté
Son traîneau indigo
Gronde sur le chemin bosselé
Galarneau me chauffe la nuque
Ma chevelure brille, charbon et diamants enchantés
Le temps est au bonheur
La seconde à la douceur…
La lumière transperce la larme sang de bœuf
Qui coule sur mes joues de glace
Les sabres dont les lames m’assaillent l’ossature
Aiguisées, brillent sous le soleil fugace
Saisir l’instant de joie, oublier la tenaille en soi
Taire l’âme déchirée, hurler la fureur de vivre
dans laquelle on se noie
Savourer chaque flocon qui crisse sous mes pas
Déguster chaque regard libre de mon azur sur deux pattes
Serrer les dents sur la plainte maladive
Forcer les os à répondre à la commande du mouvement
Une ode à la vie, par un silence de soi.
Melou
Février 2009
J'ai posté ce poème dans mon histoire, mais le voici à nouveau, ce sera le premier d'une tradition, je l'espère, si je ne vous ennuie pas!
Une ode à la vie par un silence de soi
Je marche sur la neige maculée
De flocons purs, finement ciselés
Je traîne mon nouveau-né
Aux yeux azur liberté
Son traîneau indigo
Gronde sur le chemin bosselé
Galarneau me chauffe la nuque
Ma chevelure brille, charbon et diamants enchantés
Le temps est au bonheur
La seconde à la douceur…
La lumière transperce la larme sang de bœuf
Qui coule sur mes joues de glace
Les sabres dont les lames m’assaillent l’ossature
Aiguisées, brillent sous le soleil fugace
Saisir l’instant de joie, oublier la tenaille en soi
Taire l’âme déchirée, hurler la fureur de vivre
dans laquelle on se noie
Savourer chaque flocon qui crisse sous mes pas
Déguster chaque regard libre de mon azur sur deux pattes
Serrer les dents sur la plainte maladive
Forcer les os à répondre à la commande du mouvement
Une ode à la vie, par un silence de soi.
Melou
Février 2009
"la vie c'est gratuit et je vais me resservir!...tu devrais faire pareil..." (GCM)